• Chapitre 2



    Cristal se réveilla sentant que ses pieds et ses mains étaient attachés elle regarda devant elle. De grands barreaux lui bloquaient la vue. Elle tenta de brûler le métal en se concentrant sur ses mains pour y placer son énergie. 

    *Mais... Ca a été renforcé !*

    La jeune fille se leva tant bien que mal et jetta un oeil en dehors de sa cellule. D'autres prisons s'étendaient tous au long du mur. D'autres ados y étaient placés. Elle recula dans l'ombre en voyant des hommes en noir approcher. Il avaient l'aire de préparer une autre cellule à accueir quelqu'un. Ils ouvrirent ensuite une autre prison et en sortirent une jeune fille de douze ans pour la trainer. Ils la bayonnèrent en l'emportant avec eux. Deux autres enfants de quatorze ans cette fois essayèrent de sortir de la cellule en criant et en tendant la main vers là où la petite fille avait disparu.

    *Surement des frères et soeurs* 

    Elle posa sa tête contre le mur tandis que ses longs cheveux jasmin-bleuté recouvraient son visage. Elle repensa à son livre. Lui aussi changeait d'apparence mais jamais au même rythme qu'elle. Puis elle repensa à sa chambre et aux inscriptions sur les murs. Elle avait grandit dans la solitude et appris dès dix ans qu'elle tuait des personnes avec son pouvoir dès 1 ans... Et qu'une autre fille se cachait à l'interrieur d'elle. une rose. 
    Elle appuya sa tête contre la pierre froide du mur de la pièce hostile, rejeta sa tête en arrière et se la tapa contre le mur. Elle savait que les hommes devaient avoir été chercher le livre, et maintenant ils devaient savoir qu’elle devait trouver les cristaux pour se séparer de son autre personnalité. Elle entendit du grabuge dehors et vit trois hommes traîner un garçon au cheveux long et roux qui se débattait. Il marmonnait et criait. Cristal essaya de l’aider en lui disant de se battre et de ne pas avoir peur mais les cris des jumeaux couvrirent sa voix. Un homme mis un coup de poing dans la poitrine de Cristal et elle eu le souffle coupé. Elle tomba à la renverse, et quand elle releva la tête, elle vit que le garçon la regardait. Ce n’était pas un garçon. C’était Meï. Celle ci la supplia du regard, mais Cristal ne pouvait rien faire. Ils lui avaient enlevé ses pouvoirs avec le rayon bloquant. Elle s’allongea hors d’haleine. Ils étaient plus fort qu’ils y a dix ans, quand ils l’avaient cherché pour lui enlever ses pouvoirs. Il existait plus d’un millième de personnes sur terre ayant ce pouvoir, et ils se faisaient tous tuer par ces gens sans pitié. Juste pour gouverner la Lune, et la terre. La Lune veillait sur Cristal toutes les nuits, et elle croyait quand elle était petite, que c’était elle qui l’a conduisait jusqu’aux cristaux. Cristal regarda les hommes jeter Meï dans la cabine en face d’elle. Elle enleva la rose sur son œil et regarda Meï dans les yeux. On pouvait y lire la peur et elle savait que Meï serai choqué... Son oeil renfermait l'autre Cristal lorsqu'elle changeait d'apparence, l'oeil avec lequel, elle voyait en temps normal, se mettait à la renfermer et à devenir blanc-mauve et lorsque l'autre Cristal qui se retrouve emprisonné, l'oeil avec lequel celle-ci voit se mettait à la renfermer à son tour et à prendre une teinte rose-blanc, jamais elle n'avait fait confiance à qui que ce soit... Mais une petite voix lui soufflait que Meï était digne de confiance. Elle regarda encore Meï de son oeil gauche tandis que l'autre en elle la regardait du droit.

    « Passe toi de tout commentaire, lâcha-t-elle. Et reste calme, ils ont d’autre tazzers.

    - Mais, protesta Meï.

    - Chut je t’ai dit ! Nous sommes DEUX dans le même corps, quand mes cheveux sont blonds, c'est l'autre qui me contrôle. Lorsque je change d'apparence, ne me regarde jamais dans les yeux. L'autre Cristal peut s'amuser à te possèder et te torturer jusqu'à  que tu lâche, et si tu n'est pas un bon jouet ou qu'elle est lassé, elle va tenter de te piquer ton corps ou te tuer tout des suite. Mais elle peut aussi aspirer ton énergie, parfois vital, ou bien autre chose dont même moi je ne connais pas l'existence... Je ne sais pas encore très bien maitriser mes pouvoirs...»

    Un long silence se fit entendre.

    « - J'avais six ans quand j'ai commencé à tuer et dix lorsque je l'ai découvert. J'était toute seul. Je n'ai jamais connue ma famille, personne ne sais d'où je viens, pas même moi... Mais je pense que leur disparition est mon oeuvre...
    Maintenant que tu sais tous ça, l'autre moi va vouloir te tuer...
    Mais c'est à moi de te poser des questions cette fois ci.
    Qu'est-ce que ça fait de vivre dans une famille ?
    Où habite-tu ?
    En quoi cela te concerne ?
    Pourquoi devrais-je te faire confiance au lieu de laisser l'autre te tuer ?... »

    Une question frappa son esprit.

    « - Sais-tu où est mon livre ?
    Est-tu rentré dans ma chambre ?! »

    Cristal stressait à chaque mot prononcé. Elle attendit les réponses avec une impatience.

    « - Alors attend… bégaya Meï tandis que Cristal s’énervait de sa lenteur. Ma famille. Euh… j’aime ma famille comme… enfin c’est ma famille, je vis avec elle, je voyage, je partage de bons moments avec elle, je ne sais pas comment dire… C’est ce que je préfère dans le monde.

    - D’accord, s’impatienta Cristal.

    - Euh… je n’habite pas vraiment dans un endroit fixe. Enfin maintenant si, mais je voyageais tout le temps avant. Je dors dans un camping car. Et je ne sais pas pourquoi tu devrais me faire confiance, ni pourquoi ce kidnapping me concerne, mais c’est comme mon instinct. Tu sais, cette petite voix intérieur qui te dit, je dois aller voir, je dois l’aider. Tout comme elle m’a dit d’aller dans ton manoir et de cacher ton livre. Celui qui aimante les cristaux…

    - Tu l’a caché ! Merci, s’émerveilla Cristal avant de retomber. Ou l’a tu caché ?

    - Enterré, se contenta de dire Meï.

    - Ok… Commença Cristal avant de penser à quelque chose. Les hommes t’ont suivit à l’intérieur ?

    - Oui. »

    *Bah au moins c’est franc*

    « - Je l’ai enterré…

    - Chut ! Ils pourraient nous entendre ! Qu’ont-ils fait à mon manoir ?! »

    Elle entendit des bruits de pas résonnant fortement dans le couloir qui devait être vide. Meï devait l’avoir entendu aussi car elle resta bouche ouverte, comme si elle avait commencé une phrase mais c’était tue. Trois hommes débarquèrent dans la pièce. Un grand homme mince ouvrit la cage de Meï et la força a se lever.

    « - Toujours aussi pudiques, se moqua-t-elle. Pourquoi ces masques ? »

    L’homme qui la tenait lui donna un coup de poing, et Cristal ferma les yeux en voyant Meï se faire projeter la tête contre sa cage. Un homme plus petit que le premier - et plus rondouillard - ouvrit la cage de Cristal et lui pinça le bras pour qu’elle se lève. Elle cria de douleur mais l’homme tira sa peau vers le haut et Cristal du lever le bras pour éviter qu’il ne la lui arrache. Le premier homme referma la porte quand le deuxième homme Cristal et Meï furent passés. Le troisième homme regarda le grand homme qui semblait le chef de la bande avec son pin’s doré en forme de vague.

    « - Que fais celle là avec nous ? dit il en désignant de la tête Meï.

    - Nous l’avons trouvés après la petiote, près du manoir. Il semblerais qu’elles se connaissent.

    - Quel manoir ?

    - Bah, celui de la petiote pardi !!! C’est sur elle essayait de l’aider.

    - Bon, on avance la ? Je m’ennuie. J’aurais pu dormir sans votre odeur pestilentielle qui me brûle le nez…

    - Sale vermine ! pesta le troisième homme. Je peux lui mettre un coup de poing ? » 

    Les hommes se remirent en route. 

    *Elle a du cran cette Meï* pensa Cristal.

    les hommes les emmenèrent dans un labyrinthe de couloirs, si bien qu’on ne pouvait retrouver le chemin du retour. Ils entrèrent dans une salle, et Cristal jeta un coup d’œil aux membres arrachés dans des cages en verre. La pièce était ronde, avec deux grands meubles ressemblant à des douches mais avec un liquide vert dedans, et qui n’avait pas de porte. Ces récipients donnaient à la pièce une lueur verte inquiétante, et se reflétait sur un espèce de tableau de bord brillant avec pleins de boutons. Les hommes réglèrent quelque chose sur la plaque tactile accrochée aux grands récipients, et Cristal simaginant donner un coup de poing, chuchota quelque chose à Meï. 

    « - Fais comme moi… »

    Elle vit Meï fermer les yeux et se concentrer. Cristal roula les yeux.

    « - Pour donner un coup de poing plies tout tes doigts sauf l’index, que tu tznd sur ta paume. Mets ton pouce par dessus. »

    Les hommes se redressèrent et Meï hocha légèrement la tête. Quand l’homme rondouillard s’approcha de Cristal, elle lui mis un coup de poing si fort qu’il chancela. Meï se glissa sur le côté avec un regard si noir que Cristal se demanda ce qu’elle avait compris quand elle avait dit "Fais comme moi". Elle en fit de même mais les hommes prirent un tazzer. Cristal se jeta sur le grand homme, lui plia le coude et le retourna pour le faire tomber.

    *  - On va voir si elle a aussi du cran pour combattre.

    Elle pourra être utile... Quand elle aura fini de nous servir je pourrai la tuer

    Cristal se figea. L'autre elle était entrain de lui parler.

    - Ho non, pas encore toi ! Ne la tue pas s'il-te-plait ! Elle veut nous aider...

    - J'ai déjà ma technique pour avoir mon propre corps... Et toi tu veux me tuer. Tu oublie que on est un peu... Soeur en quelque sorte...

    - Par-ce-que toi... Cristal se stoppa pour faire un croche patte à un des hommes. Tu ne veux pas me tuer ?

    - Ben, qui t'as fait croire ça ? Un chaleur se posa sur les épaules de Cristal. Je suis peut être même la grande soeur... Pourquoi faire confiance à Meï ? Alors qu'on peut règler ça ensemble... *

    Cristal sentit alors une grande douleur dans son estomac. La chaleur disparu, elle était revenue à elle. Un homme lui avait décroché un coup de genoux dans le ventre. Et elle chuta.

    Elle se retrouva allongé sur un sol. Sur sa droite son autre personnalité était également couché (dans l'autre sens).

    «Survivre et faire se qu'on peut... N'est-ce pas la raison de notre existance... Cristal ?»

    Cristal frémit.

    Un cri se fit entendre. Elle se réveilla et se leva d'un coup sec en entendant une phrase.

    *Je suis avec toi...*

    Elle resserra les poings. 

    *Desserre, plie tes doits et fonce sur eux, les attaques directes sont trop prévisibles.*

    Cristal obéit et constata qu'elle avait raison. *Maintenant...* Elle commençait à avoir des reflexes ! Elle bondit en écartant les mains et s'appuya sur les épaules de son adversaire, plongeant vers l'avant elle donna un coup de talon dans les mollets de son adversaire juste  avant de toucher le sol. Elle pivota et son genou partit tout seul. Il percuta l’entre jambe d’un des hommes qui hurla de douleur. Elle jeta un coup d’œil vers Meï qui semblait en difficultés. Elle l’écarta trop violemment.

    *- N’ai pas pitié d’elle Cristal, fit la voix dans sa tête. Elle ne te sert à rien !!!*

    Cristal renifla et appuya le revers de son pouce sur le creux entre l’épaule et le cou d’un homme qui s’écroula. Elle sentit son œil pleurer, sa rose frémir, et elle se sentait plus furieuse que jamais.

    *- C’est bien. Tu te sens furieuse. TUES LE !!! répéta la voix.*

    Cristal sentit un regain d’énergie s’ouvrir en elle.

    « - Meï… fit Cristal d’une voix crispée. Ne me regarde pas. »

    * - Tais toi, disait la voix. Elle ne sert à rien. TUES LA AUSSI !!! *

    Cristal sentit sa rose changer de côté, et comme si un seau d’eau glacé se déversait dans sa tête, ses habits changèrent de couleur. Elle ouvrit son œil droit et ferma son gauche. Elle regarda l’homme castré qui se relevait, et celui ci releva la tête d’un air furieux. Cristal tenta de franchir la barrière de son esprit, mais sa conscience était trop forte. La jeune fille devait se résoudre au plan Z. Elle enleva la rose sur son œil et regarda sa victime. Celle ci hurla une ultime fois et, dans un dernier soupir, quitta le monde des vivants. La jeune fille se releva d’un air démoniaque, et chercha d’autres innocents à tuer.

    *- C’est ça, maintenant tues cette vermine, elle ne nous aide pas.*

    Cristal regarda Meï. Celle ci fermait les yeux et se cachait le visage à l’aide de ses mains terreuses. La voix avait raison. Elle ne servait à rien. Elle n’avait même pas le courage de la regarder. Elle ne chercha même pas à pénétrer sa conscience pour lui enlever son âme. Ce serais trop facile, elle est trop naïve. Elle se jeta sur elle pour lui ouvrir les yeux mais Meï gémit et crispa un peu plus ses doigts sur son visage. Cristal lui prit ses mains et tenta vainement de les arracher de ses yeux. Meï cria, et s’enfuit. Toujours en fermant les yeux, elle contourna un homme qui essayait de la taper. Cristal regarda l’homme et fit sauter les verrous de sa conscience. Elle plongea dans son esprit. C’était comme un amas d’images entremêlés. Elle saisit comme un petit fantôme et se tira de sa conscience. Elle regarda ses mains ensanglantés. L’homme n’avait plus d’âme. Un sourire se dessina sur le visage de Cristal. Elle remit sa rose, traçant au passage, sans le faire exprès, des lignes de sang sur son front et sa joue gauche. Cristal regarda Meï. Celle ci baissait la tête en plus de ses mains et de ses paupières qui cachaient ses yeux. Elle devait peut être lui enlever son âme à elle aussi… Elle entra dans sa conscience et un souvenir se tira des images mêlés dans la galerie de son esprit. Cristal regarda attentivement ce souvenir douloureux. Meï était assise sur une chaise à genoux, et regardait un homme roux lui parler. Ce devait être son père. Celui ci était allongé sur une table, un membre amputé, et une balafre sur le ventre.

    « - Tu me verra dans le ciel. Regarde la lune tu verra. Je serais toujours dans ton cœur, et tu sera toujours dans le mien. Ou que j’aille. »

    L’homme fermait les yeux, et la Meï du souvenir pleurait à chaude larmes. Attendrit par se souvenir, Cristal sentit sa rose tourner du côté droit. Elle sortit de la conscience de Meï avec plus aucune envie de lui arracher son âme. Elle posa sa main sur le bras de Meï qui osa risquer un coup d’œil. Elle se détendit en voyant que Cristal était redevenue pure.

    *- Mais qu'est-ce que tu fais ?! Rugit l'autre, ne vois-tu pas que je t'aide ?!

    -Si, mais...

    - Nos forces auraient puent s'unir ! Mais tu as laissé ta pitié prendre le dessus ! C'est ton ennemi, tu m'entends ?! La pitié est ton ennemie !! Le monde est notre ennemi !!! Tue la ! TUE CETTE FILLE !!!!!!

    - S'il-te-plait... Laisse lui une chance... Ses souvenirs sont si... Si triste...*

    La voix de son autre personnalité se radoucit

    *- Je t'ai fais peur petite soeur ? Pardonne moi... Je tiens tans à toi... Ne t'inquiète pas... Je te protègerai...

    - Merci...*

    «Meï, ça va ? Demanda-t-elle

    -Moui... Qu'est-ce qui t'est arrivé ?»

    *Ne lui dit rien...*

    «Je ce n'est pas important...»

    Une alarme retenti alors.

    ~Alerte, alerte. Les élues de la lune se sont échappées. Je répète: les élues de la lunes se sont échappées~

    « - C'est quoi ça ?! S'écria Meï » 
    Cristal lui attrapa le bras sans répondre. Il fallait sortir. Et vite.

    Une dizaine d'hommes en noir leur bloquèrent le passage.

    Cristal sentit alors une force la submerger Fonce ! Elle lâcha Meï et s'élança avec un sourire vers eux. Elle planta ses ongles dans les épaules de l'un et mordit le coup de l'autre. Elle décrocha l'une de ses mains pour se balancer en arrière, monter la jambe gauche pour frapper une tête et attraper la cheville de l'homme devant elle. Elle en déchira la gorge de celui à qui elle avait mordu la nuque et laissa sa jambe en l'aire passer au dessus de sa tête pour s'écraser sur celui à qui elle avait attraper la cheville. Elle tira sur le membre de son adversaire pour qu'il tombe en s'appuyant sur la jambe avec le quel elle l'avait attaqué pour balancer les autre bonit vers le couloir en attrapant le poignet de Meï en souriant sauvagement.

    Elle avait l'impression de ne faire plus qu'une avec l'autre elle, tous devenait blanc autour d'elle. Elle courait sur l'eau, chacun de ses bonds la menait plus loin dans sa propre âme. A chaque virages, elle sautait sur le mur pour y prendre appuie et tourner. Elle ne sentait plus le pois de Meï. Elle fonça dans les hommes qui se dressaient devant elle.

    «Rien ! Rien ne peut m'arrêter !! Hurla la jeune fille. Rien ni personne ! Je suis impossible !!! JE NE SERAI PLUS JAMAIS SOPPÉ !!!!!!!!»

    Un mur blanc presque transparent se dressa devant elle. Un mur puissant, un mur de pression. *Un mur de conscience* Cristal rentra dedans, le souffle coupé. Meï passa au travers tandis que elle s'enfonça dedans. Pour la première fois depuis très longtemps, elle se surpris à hurler.

    De la peur ? Non, la peur était froide.

    Toutes surpuissance la quitta. Elle s'enfonça dans le mur comme dans de la pierre, tandis que cette étrange sensation la parcouru. Elle se rendit compte qu’elle s’était re-transformée. Elle se prit le visage entre les mains en tentant de rester calme. Quand elle releva la tête, sa rose tomba. Meï la regardait. Dans les volutes de fumées blanches, Meï semblait presque morte. *non…* Mais quand Cristal lui toucha le bras, la fraîcheur familière de la mort n’y portait pas. Les fumées blanches du mur de lumière se transformèrent en voiles blancs, comme de la soie, et tournoyèrent autour de Cristal et Meï. En sentant une douleur vive au cœur, Cristal se remit à hurler, bientôt rejointe par Meï. Cristal tomba à genou, et se rendit compte qu’elle volait. L’action entraîna une chute, et comme deux aimants Meï chuta la tête la première. Cristal sentit les larmes couler.

    « - Ne me laisse pas sortir de ce corps, non ! Petite sœur m’abandonnes tu ? Je te suis si fidèle… c’est grâce à moi que tu a vaincu deux fois ces hommes… je suis ton maître et toi mon apprentie. Écoute moi… ne sois pas naïve… tu est forte. Cesse de t’apitoyer ! Tu deviendras reine du monde petite sœur, reine du monde. »

    Le noir. Noir complet. Noir à s’étouffer. Que disait la voix ? Cristal était-elle aussi naïve ? *elle a raison. Je suis forte. Forte.*

    « - Cristal. Cristal ! CRISTAL !!! »

    Cristal se releva en position assise. Elle regarda une tache rousse qui dansait devant ses yeux.

    « - Arrête de loucher, fit la tache.

    - Meï ? »

    Cristal distingua plus nettement les traits familiers de la jeune fille. Son œil gauche était blanc.

    « - Meï ton œil ?

    - Je me suis réveillée comme ça.

    - Comme ça ? Non ! Maintenant… »

    Cristal toucha son œil droit. Il était toujours aveugle.

    « - Tu vois de cet œil ?

    - Non.

    - Tu… est comme moi ? ahana Cristal frappée d’horreur. »

    Meï ferma les yeux.

    « - Pourquoi une voix me parle ? »

     


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  •  

    Chapitre 1

    Pourquoi était-il mort ? Elle avait besoin de lui plus que tout. Meï avait perdu son père, il y a exactement 1 jour. Il était rentré de la guerre grièvement blessé, et lui, Meï et sa femme, n'avaient pu partir voyager comme à l'accoutumée. Depuis que Meï avait 4 ans, ils faisaient tous les recoins du monde en camping-car. Mais quand ils étaient arrivés à Cootland, Frank - car c'était son nom - s'en fut à la guerre pour aider les soldats. Quand il était revenu blessé, Meï avait alors encore une lueur d'espoir dans son cœur.

    « - Meï »

    Meï détourna le regard de l'unique photo sur le tableau de bord du camping car familial.

    « - Oui Mère ? 

    - Je t'ai inscrit à l'école. »

    Meï se leva d'un bond.

    « - Quoi ?! Tu as osé ! 

    - Melinda Dubois !!! »

    Meï se rassit de suite. Quand sa mère utilisait son vrai nom, cela n'augurait rien de bon.

    «Si tu n'avais pas autant fatigué ton père, cela ne serait jamais arriver ! Il est temps pour nous de prendre un nouveau départ.

    -Mais je...

    -Silence !»

    Meï Obéie. Sa mère partit préparer le diner.

    Une fois celui-ci prêt, elles mangèrent en silence. Meï avait l'impression que le repas était froid et la maison vide sans son père.

    Après avoir manger, elle monta se coucher en jetant un dernier regard à la photo. Elle s'étendit sur son lit. Elle se sentait seul et perdu. Pourquoi sa mère l'accusait-elle ? Meï n'y comprenait rien... Elle finit par s'endormir.

    ☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆

    Le lendemain elle se leva et fit la vaisselle. Ellle jeta un coup d'œil vers le lit sous le toit du camion, et vit que sa mère dormait. Elle emprunta ses chaussure - qui faisaient maintenant sa pointure - et sortit dehors. Les arbres étaient presque dénudés, et les feuilles volaient de moins en moins. C'était la fin de l'automne.

    Elle traversa le camping, et t'enta de retrouver le sentier au milieu de tout les camping-car et les caravanes du camping. Elle se dirigea vers un grand bâtiment qui semblait loin, mais qu'elle voyait quand même.

    Meï retourna rapidement au camping car, avala rapidement son petit déjeuner et pris son sac. Elle allait voir de quoi il s'agissait puis se mettre en quête de son école. Elle arriva devant le bâtiment qu'elle avait repéré et remarqua que C'ÉTAIT une école. Elle regarda les notifications de son téléphone qu'elle avait désactivées pendant la nuit, puis regarda l'inscription de l'école. Ce bâtiment s'avérait être son nouveau lycée. 

    Elle se retourna au moment où une jeune fille la percutait. Elle tomba à la renverse, et la fille la regarda étonnée.

    « - Tu es...

    - Euh... Mei... Melinda... mais on m'appelle Meï.

    - Ok... Qu'est ce que tu fais la ? Tu es nouvelle ?

    - Non... Je vais entrer dans cette école, et je regardait juste. »

    Comme pour appuyer sur sa phrase, elle regarda autour d'elle. Des jeunes hommes en noirs de dos s'approchaient en discutant à voix basse,  les arbres rougissaient dans la mauvaise saison, et le grand bâtiment semblait presque menaçant, dans le vent glacial qui se levait...

    «- Je m'appelle Cristal...» Répondit la fille."

    Meï l'observa, elle avait de longs cheveux blond avec des reflets rosés, l'oeil gauche doré et l'autre caché par une rose blanche et un genre de robe blanche et des bottes de la même couleurs. Elle lui sourit d'un aire malicieux avant de lui tendre la main. Meï la saisit et un frisson la parcourue. La main de Cristal était froide. Elle se redressa et Cristal lui tourna le dos en continuant à lui sourire 

    « - Et bien à demain alors...» 

    Dit-elle en partant doucement vers l'école. Elle se mit à accélérer et disparue au coin de la rue. Meï la regarda s'éloigner.

    ☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆

    Le lendemain, Meï se réveilla de bonne heure.

    «Bonjour Mè...»

    Elle s'interrompit en voyant que sa mère dormait toujours. Elle se prépara en silence et lui laissa un petit mot. Elle quitta le camping-car et se dirigea vers son école. Elle arriva et remarqua que les mêmes hommes qu'hier étaient devant l'école... Et regardaient cette fois-ci une fille aux cheveux violet avec l'oeil gauche caché par une fleur. Meï d'approcha, la jeune fille se tourna. La jeune fille eu un choque en découvrant le visage de Cristal.

    La jeune fille avait les yeux furieux, violet, et cette fois, les garçons en noir paraissaient plutôt impatients que discrets. Elle s'approcha de l'inscription de l'école. Trop occupé à regarder Cristal, les 5 garçons en noir ne l'avaient pas vu. Elle détourna le regard. Elle navait pas assez de courage pour sen meler. Elle tourna au coin de la rue. Soudain, elle entendit un bruit de course, et elle fit volte face. Les garçons en noirs tenaient Cristal par le bras, et celle ci tentait vainement de s'écarter. Les garçons sortirent des menottes, mais incapable de bouger, Meï resta ou elle était. 

    *Un kidnapping !!!*

    pensa-t-elle. Les garçons traînèrent Cristal qui devenait de plus en plus rouge. Meï la voyait se concentrer, mais sur quoi ?!

    Cristal ferma soudain les yeux et ses cheveux devinrent blond sous les yeux de Meï. La rose qui lui servait de cache oeil changea de côté et la Cristal blonde se dégagea et commença à se battre avant de lâcher car les menottes l'empêchaient d'utiliser ses mains et elle de partit en courant vers le coins de la rue comme hier. Meï la regarda s'en aller et les hommes s'agacés dont certains la suivre. La jeune fille mit ses mains sur ses cheveux roux pour réfléchir. Personne à part elle n'avait l'aire de s'être rendue compte de quoi que ce soit. Les hommes en noir restés sur place prirent des notes et de mirent à discuter. Meï regarda l'école. Que faire ? Devait-elle laisser Cristal règler seul le problème ou l'aider ?

    Après tout, peut être qu'ils voulaient simplement qu'elle leur donne à manger, comme l'avait fait une fois un jeune homme étrange. Elle décida de ne pas s'en mêler. Elle s'engagea sur les pavés qui menaient au grand portail du lycée. Le Lycée [nom du lycée]. Elle jeta un coup d'œil à travers les bateaux du portail. Une cour immense avec des bancs en bois blanc et des arbres de toutes les couleurs d'automne se dressait devant un énorme bâtiment de marbre. Un petit escalier menait à la porte que Meï supposa être la principale, des parterres de fleurs contournaient le bâtiment, et elle vit même une petite fontaine. 

    *peut être que ce n'est pas si terrible d'entrer à l'école.* se dit elle. 

    Elle fit demi tour pour retourner au camping. Les feuilles tournaient, et il faisait chaud dans l'orage qui se préparait. De gros nuages noirs cachaient presque le soleil de midi. Elle vit au loin son camping-car au milieu de tout les autres, et elle couru en sentant la bonne odeur de ratatouille qui s'en échappait.

    Elle arriva chez elle en claquant la porte. Mais se stoppa soudainement en voyant l'aire grave de sa mère.

    «-Tu es encore sortie sans ma permission ! La gronda celle-ci. J'exige des explications !

    -Mais mère...

    -Silence !»

    Meï se tue, sa mère était furieuse. Elles remangèrent en silence. Lorsque le repas fut terminé. Le tonnerre gronda et des éclaires se jettairent sur le sol en brûlent quelques bruns d'herbe. La pluie ruisselakt sur les fenetre du camoibg car, et les nuages etaient tellement epais quon pourrait croire quil faisait nuit. La tempête faisait rage. Les campeurs voisins rentrèrent précipitamment leurs chaises et tables à l'abri  pour ensuite se renfermer dans leur camping car.

    Soudain un cri assourdissant se fit entendre. Meï tourna la tête vers la fenetre, d'ou elle voyait une colline un peu plus loin, sur lequel se dressait un manoir qui semblait abandonné.

    «Que se passe-t-il encore ? Lâcha sa mère, agacée. Je vais voir, Meï, ne sort pas !»

    Elle pris son manto et une écharpe et sortit dehors. Meï monta sur le toit par la lucarne. Et ce qu'elle vit de loin la choqua, la silhouette d'une jeune fille de son âge avec une robe blanche. Entrain de se débattre et des hommes habillés en noir la plaquer au sol. Ils prirent quelque chose comme une piqure qu'ils semblairent planter das la peau de la jeune fille qui s'embla s'évanouir. Un détaille frappa soudainement Meï.

    La fille avait une rose blanche sur son œil droit...

    Meï regarda sa mère dehors. Elle risquait de la fâcher, mais.... Cristal se faisait maltraiter ! Elle ne trouvait plus de mots pour décrire se qu'elle voyait. Elle pris son K-Way et remonta sur le toit. Comment descendre ? Elle s'agrippa a la barre du porte-vélos, et se glissa dessous. Elle rampa, se salissant de boue, et remonta, la figure dans un tas de feuille qui ne tarda pas à s'envoler. Elle couru vers la forêt et retint un gémissement en entendant l'appel de sa mère.

    « - Melinda ! Ou est tu ? »

    Celle ci contourna un arbre, et tenta de voir le bâtiment violet où se situait Cristal quand elle s'était évanouie. Une feuille d'érable viletant près d'elle la fit sursauter, mais elle continua sa route. Le bâtiment était très loin et elle dû descendre dans la ville.

    Un détail la frappa soudainement. Elle ne savait pas par où passer ! Elle regarda autour d'elle et continua malgré la peur qui lui nouait le ventre. Elle réfléchie quelques instants. Cristal arrivait toujours à filer par un coin de la rue ou un autre, quelque soit le couleurs de ces cheveux ou la position de sa rose.

    *C'est pas le moment de penser à l'illogicité de son corps, je dois la sauver !*

    Elle courut vers une librairie, mais un homme en noir lui barra le passage. Elle fit volte face en courant, et se précipita dans une ruelle sombre. Des chiens aboyèrent, elle sortit à reculons de la ruelle, se cogna dans une poubelle. 

    *je ne peux pas arrêter la*. 

    Elle courut vers un carrefour où la lumière aveuglante d'une voiture tardive lui piqua les yeux. Quand la voiture eu la très bonne idée de contourner le rond point, Meï vit que trois hommes en noirs s'approchaient. Elle sauta sur le rond point, regarda à droite, gauche, droite, gauche... 

    *c'est bon*

    elle s'élança sur le goudron froid, le tonnerre gronda, et elle s'étala de tout son long dans l'herbe haute mouillée. En semant les hommes en noir, elle avait perdu Cristal. Et elle se redit compte que elle était maintenant perdue elle même. *Calme toi...* Elle fouilla dans ses poches avant de vraiment paniquer:

    Elle avait perdu Cristal;

    Elle ne savais pas où elle était ni comment rentrer chez elle;

    Les hommes en noir étaient surement à sa recherche maintenant qu'ils l'avait vue;

    Et elle oublié son portable !

    *Qu'est-ce que je vais faire... ?* Elle s'assit sur le sol en posant ses mains sur sa tête.

    Meï se redressa dix minutes plus tard. *Je vais y arriver... Je dois le faire !* Elle prit son courage à deux mains et s'élança dans l'allée en essayant de reconnaitre les rues.

    Meï inspira et jeta un coup d'œil derrière elle. Les hommes en noirs tenaient un laser paralysant à la main. Meï se tapit sous les herbes hautes, et rampa jusque devant un ruisseau. Comment pouvait elle traverser ? Elle ramassa un bout de bois, mais celui ci ce cassa sous la forte pluie. La route était un petit peu plus haute que le champ d'herbe. Peut être qu'en courant le dos penché elle pourrait s'enfuir ? Elle replia les genoux sous elle, et attendis que les hommes en noirs fassent quelque chose. *j'en ai marre* se dit elle. Elle entendit le grondement furieux d'une voiture et saisit sa chance. Elle couru le plus vite possible, le plus loin possible et le plus discrètement possible jusqu'à ce qu'elle ne voit plus le rond point.

    Elle entendit soudainement un bruit bizarre comme si quelqu'un trainait un bout de métal ou autre chose par terre... Elle se tapis en voyant un autre homme en noir qui tirait une espèce de grosse arme. *Qu'est-ce que c'est que ça ?!* Un autre homme l'attendait.

    «- Ce flingue marche plus... Il s'est fait bousillé par le problème d'hier. Vous avez réussi de votre côté ? Demanda l'homme qui tirait l'arme

    -Ouais, on a injecté le liquide avec succès, mais je suis pas sûre que quand il y a avait écrit dans le livre qui aurait deux gosses ça voulait parler de la double-face de la gamine... Répondit l'autre. Il fronça les sourcils en regardant autour de lui avant de continuer. Il faudra d'autres chaines, celle qu'on nous a passés sont rouillées...»

    Cristal avait donc bien été kidnappé. Meï réfléchie à toute vitesse.

    Mais qu'elle était cette histoire de livre ? Meï traversa la route a pas de loups, et remonta une pente en direction des lumières de la ville. Elle couru aussi vite qu'elle le pu, et suivant son instinct, tourna à droite. Elle fut un instant aveuglé par les lampadaires, puis continua son chemin tout en cherchant des indices. Elle trébucha sur une poubelle. *non, c'est pas vrai !* Elle était revenue au point de départ !!! Elle fit demi tour, mais quand elle entendit les voix des kidnappeurs, elle fit volte face et se cacha sous la poubelle. Elle retint son souffle et ferma fort les yeux. Quand ils furent passé elle respira un bon coup, puis repartit dans le sens inverse. 

    *Où sont-ils partis ? Ils sont passé là il y a cinq secondes !*

    Elle chercha leur trace dans la boue, mais la pluie forte les avait effacé. Puis levant la tête, elle constata que le soleil s'était couché. Elle tomba à genou et sentit les larmes couler. Elle était perdu, et avait risqué sa vie pour une fille qui vivait ce qui se passait quasiment tout les jours. Mais son instinct lui disait de la sauver. Cette fille était spéciale. Elle se releva, chancelante, et fit quelques pas en direction d'une ruelle plus vaste que celle où elle se trouvait.

    Elle sentait que la nuit tombait et elle avait froid... Très froid... Elle courue droit devant elle, espérant se retrouver près du camping car. Elle sentit que ses jambes allaient lâcher quand soudain elle remarqua une colline. Pleine d'espoir, elle gravit la pente à toute allure. Mais une fois en haut elle s'arrêta nette. Elle était devant le manoir violet de Cristal. Elle savait qu'elle était surement loin, mais avec un peu d chance elle trouverai un indice ou bien quelque chose à manger. Elle rentra dans le bâtiment. Il était sombre. Les murs étaient recouverts d'une tapisserie rose avec de vieux motifs de fleur et de chandeliers dont les bougies avaient l'aire d'être rarement utilisées. Le parquet était en bois foncé avec un grand tapis couleur violette à certains endroits. Le sol était poussiéreux et des courants d'aire passaient par les vitres de certaines fenêtres. Meï s'avança dans l'obscurité... et se figea sur place. De longs filets de sang recouvraient certaines parties du sol ou servaient d'encre sur les murs, on pouvait lire: "Ombre", "Terreur", "Tu t'es perdu ?", "Ne pard pas", "Reste", "Assiez toi" et "Mort"... Une porte était entre ouverte. Meï ne pris pas le risque de voir ce qu'il se cachait derrière et monta par l'escalier. Elle ouvrit la porte du fond. C'était une chambre. Il y avait un meuble sur lequel était posé un vase de roses blanches dont les tiges étaient encore pleines d'épine, de très grosses ronces blanches également et un très beau lit à baldaquin sur lequel était pausé un livre couleur jasmin sans titre avec des gravures doré et un gros cristal couleur amétiste en pleins milieux de la première de couverture. Des petits cristaux rose, blanc, lilas et mauves flottaient en lévitation au dessus de l'oreillé. Meï se coucha dans le lit et vue d'autres inscriptions sur les murs: "Solitude", "Sang, "Liberté" et "Corps". Meï tourna la tête vers le mur auquel était collé le dossier du lit. Un autre mot y était gravé en gros: "Esprit". Meï remarqua qu'il y avait également une grande pendule il y avait écrit "TEMPS" en lettres dorées. l'horloge indiquait minuit.

    Meï soupira. Soudain, elle entendit un hurlement déchirant dehors, sursauta, et en calamnt son coeur qui nattait a 100 a l'heure chercha vainement une fenêtre pour voir ce qui ce passait. Elle sauta sur place en tentant de voir par une lucarne du plafond, mais celui ci était trop haut. Elle sortit par la porte, des grincements se firent entendre, et le diaphragme de Meï se contracta. Elle se mis un coup de poing dedans, et essaya d'oublier sa peur. Malgré tout, elle sentit ses yeux innocents se remplir de larmes froides et inaccueillante. Elle releva soudainement la tête, et déterminée, fronça les sourcils. Elle chassa les gouttes d'eau de ses paupières d'un geste nonchalant, et descendit prudemment les escaliers. Elle entendit dit de nouveau un cri, ce qui l'a fit sursauter. Elle se focalisa sur ses pieds, mais malgré sa concentration, sa fatigue refit le dessus, elle trébucha et dévala les escaliers sur le postérieur. L'escalier était courbé, cela n'arrangeait point sa chute. Elle ferma les yeux sonnée, quand elle se cogna dans la rambarde cassée. Elle s'écroula par terre après sa longue chute. Elle rouvrit le yeux, et étonnée, les leva. Des jambes habillées de noir se tenaient devant elle. Elle releva la tête en sachant ce qui allait l'attendre. Les hommes en noirs l'avaient retrouvé. L'homme qui l'a surplombait esquissa un sourire tellement grand que Meï le perçu derrière sa capuche sombre. L'homme hurla quelque chose, puis un autre attrapa Meï par le bras. Il pris un couteau, mais quand il l'approcha de Meï, celle ci usa des ses forces pour se débattre. Le couteau entailla non profondément la chair de l'homme entre le pouce et l'index. Elle remarqua qu'elle l'avait bien touché car, même avec son gant épais, l'homme saignait.

    Il poussa un grognement en la lâchant. Meï saisit sa chance de filer et décampa avant de se stopper nette. D'autres hommes en noir l'attendaient à la sortie. 

    *Ils doivent penser que je me bats aussi...*

    Elle fit volt face et fonça sur le plus vite possible vers l'escalier, espérant les semer. Elle monta quatre à quatre les marches tandis que les hommes la poursuivaient. Elle sauta le deuxième étage pour aller vers le troisième qui se trouvait être le toit. Là haut le temps sembla soudainement comme suspendu les tuiles étaient cassées et Meï tandis la main vers la lune qui était pleine et argentée-blanche. Elle se mit sur la pointe des pieds. Plus elle levait la main haut, plus elle avait l'impression de se rapprocher de l'astre. Mais ses jambes lâchèrent sous l'effort et la fatigue et le temps retomba.

    Meï gémit. Elle était fichue ! Elle regarda au loin... Puis une petite voix lui souffla qu'il n'était pas trop tard. Meï alla vers un bord du toit qui était totalement cassé et s'élança dans le vide tandis que les hommes hurlaient elle atterrit sur une toiture, un peu plus bas et dérapa elle atterrit sur le sol avant de se relever.

    Elle monta avec difficultés sur le rebord d'une fenêtre, et regarda au loin. Cinq hommes traînaient Cristal par terre vers un espece d'hélico, tandis que d'autres tenaient une grosse clé à molette et ressaieraient quelque chose sur l'hélico. Si elle courait assez vite peut être que Meï pourrait la rejoindre... Elle entendit les hommes sortir, et elle contourna le mur, stressée - elle l'avouait - tandis qu'ils maugréaient dans leur barbe.

    «- Cette fille va nous causer des problèmes. Je pense que c'est elle la deuxième face, pas le deuxième pouvoir de l'orpheline.»

    Meï ne savais absolument pas de quoi ils parlaient. Elle s'accroupie dans les mauvaises herbes du manoir, puis ferma les yeux en attendant que les hommes partent. mais au contraire, il partirent explorer le manoir. Meï se souvint tout à coup du livre avec les cristaux flottants. Il devait être important pour Cristal. L'instinct de Meï lui dicta de protèger ce livre. Elle couru vers l'arrière de.la maison en cherchant une deuxième issue, une porte arrière. Malheureusement, elle n'en trouva pas. Mais elle ne se découragea pas. Elle pris une inspiration profonde, puis retourna vers l'avant du manoir. Celui ci se trouvait sur une haute colline, et Meï pouvait toujours voir Cristal se faire traîner. Elle devait agir vite. Elle se glissa dans l'ombre de la porte, puis attendit un instant avant de monter les escaliers. Soudain, elle étendit les escaliers craquer, et elle se figea. Elle entendit les hommes ricaner, puis ils arrivèrent derrière elle. Elle lança un bout de bois qui devait être anciennement un bout d'escalier, ce qui les ralentit, puis elle couru dans une salle. Ce n'était pas la chambre de Cristal. Elle couru dans la salle en face, et soulagée de découvrir la chambre de la jeune fille, elle récupéra le livre et sortit par l'encadrement de la fenêtre. Elle sauta avec prudence et fit un roulé boulé dans la bouillante. elle creusa du mieux qu'elle le pu, et enterra le livre. elle planta un trèfle par dessus, mais celui ci retomba. Puis les hommes en noirs arrivèrent et quand Meï tenta de descendre la colline, les hommes la ratrapèrent et la prirent par le cou. Étouffée, Meï essaya d'hurler, mais les hommes lui couvrirent la bouche de leurs mains poisseuses, et Meï se débatit avec les dernières forces qui lui restait. Mais les hommes étaient au nombre de trois, et Meï fut vite dépassé. Elle retomba inerte,

    *Pourvue qu'elle s'en sorte...*.

     


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