• La Rose Noire

     

    Chapitre 1

    Pourquoi était-il mort ? Elle avait besoin de lui plus que tout. Meï avait perdu son père, il y a exactement 1 jour. Il était rentré de la guerre grièvement blessé, et lui, Meï et sa femme, n'avaient pu partir voyager comme à l'accoutumée. Depuis que Meï avait 4 ans, ils faisaient tous les recoins du monde en camping-car. Mais quand ils étaient arrivés à Cootland, Frank - car c'était son nom - s'en fut à la guerre pour aider les soldats. Quand il était revenu blessé, Meï avait alors encore une lueur d'espoir dans son cœur.

    « - Meï »

    Meï détourna le regard de l'unique photo sur le tableau de bord du camping car familial.

    « - Oui Mère ? 

    - Je t'ai inscrit à l'école. »

    Meï se leva d'un bond.

    « - Quoi ?! Tu as osé ! 

    - Melinda Dubois !!! »

    Meï se rassit de suite. Quand sa mère utilisait son vrai nom, cela n'augurait rien de bon.

    «Si tu n'avais pas autant fatigué ton père, cela ne serait jamais arriver ! Il est temps pour nous de prendre un nouveau départ.

    -Mais je...

    -Silence !»

    Meï Obéie. Sa mère partit préparer le diner.

    Une fois celui-ci prêt, elles mangèrent en silence. Meï avait l'impression que le repas était froid et la maison vide sans son père.

    Après avoir manger, elle monta se coucher en jetant un dernier regard à la photo. Elle s'étendit sur son lit. Elle se sentait seul et perdu. Pourquoi sa mère l'accusait-elle ? Meï n'y comprenait rien... Elle finit par s'endormir.

    ☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆

    Le lendemain elle se leva et fit la vaisselle. Ellle jeta un coup d'œil vers le lit sous le toit du camion, et vit que sa mère dormait. Elle emprunta ses chaussure - qui faisaient maintenant sa pointure - et sortit dehors. Les arbres étaient presque dénudés, et les feuilles volaient de moins en moins. C'était la fin de l'automne.

    Elle traversa le camping, et t'enta de retrouver le sentier au milieu de tout les camping-car et les caravanes du camping. Elle se dirigea vers un grand bâtiment qui semblait loin, mais qu'elle voyait quand même.

    Meï retourna rapidement au camping car, avala rapidement son petit déjeuner et pris son sac. Elle allait voir de quoi il s'agissait puis se mettre en quête de son école. Elle arriva devant le bâtiment qu'elle avait repéré et remarqua que C'ÉTAIT une école. Elle regarda les notifications de son téléphone qu'elle avait désactivées pendant la nuit, puis regarda l'inscription de l'école. Ce bâtiment s'avérait être son nouveau lycée. 

    Elle se retourna au moment où une jeune fille la percutait. Elle tomba à la renverse, et la fille la regarda étonnée.

    « - Tu es...

    - Euh... Mei... Melinda... mais on m'appelle Meï.

    - Ok... Qu'est ce que tu fais la ? Tu es nouvelle ?

    - Non... Je vais entrer dans cette école, et je regardait juste. »

    Comme pour appuyer sur sa phrase, elle regarda autour d'elle. Des jeunes hommes en noirs de dos s'approchaient en discutant à voix basse,  les arbres rougissaient dans la mauvaise saison, et le grand bâtiment semblait presque menaçant, dans le vent glacial qui se levait...

    «- Je m'appelle Cristal...» Répondit la fille."

    Meï l'observa, elle avait de longs cheveux blond avec des reflets rosés, l'oeil gauche doré et l'autre caché par une rose blanche et un genre de robe blanche et des bottes de la même couleurs. Elle lui sourit d'un aire malicieux avant de lui tendre la main. Meï la saisit et un frisson la parcourue. La main de Cristal était froide. Elle se redressa et Cristal lui tourna le dos en continuant à lui sourire 

    « - Et bien à demain alors...» 

    Dit-elle en partant doucement vers l'école. Elle se mit à accélérer et disparue au coin de la rue. Meï la regarda s'éloigner.

    ☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆

    Le lendemain, Meï se réveilla de bonne heure.

    «Bonjour Mè...»

    Elle s'interrompit en voyant que sa mère dormait toujours. Elle se prépara en silence et lui laissa un petit mot. Elle quitta le camping-car et se dirigea vers son école. Elle arriva et remarqua que les mêmes hommes qu'hier étaient devant l'école... Et regardaient cette fois-ci une fille aux cheveux violet avec l'oeil gauche caché par une fleur. Meï d'approcha, la jeune fille se tourna. La jeune fille eu un choque en découvrant le visage de Cristal.

    La jeune fille avait les yeux furieux, violet, et cette fois, les garçons en noir paraissaient plutôt impatients que discrets. Elle s'approcha de l'inscription de l'école. Trop occupé à regarder Cristal, les 5 garçons en noir ne l'avaient pas vu. Elle détourna le regard. Elle navait pas assez de courage pour sen meler. Elle tourna au coin de la rue. Soudain, elle entendit un bruit de course, et elle fit volte face. Les garçons en noirs tenaient Cristal par le bras, et celle ci tentait vainement de s'écarter. Les garçons sortirent des menottes, mais incapable de bouger, Meï resta ou elle était. 

    *Un kidnapping !!!*

    pensa-t-elle. Les garçons traînèrent Cristal qui devenait de plus en plus rouge. Meï la voyait se concentrer, mais sur quoi ?!

    Cristal ferma soudain les yeux et ses cheveux devinrent blond sous les yeux de Meï. La rose qui lui servait de cache oeil changea de côté et la Cristal blonde se dégagea et commença à se battre avant de lâcher car les menottes l'empêchaient d'utiliser ses mains et elle de partit en courant vers le coins de la rue comme hier. Meï la regarda s'en aller et les hommes s'agacés dont certains la suivre. La jeune fille mit ses mains sur ses cheveux roux pour réfléchir. Personne à part elle n'avait l'aire de s'être rendue compte de quoi que ce soit. Les hommes en noir restés sur place prirent des notes et de mirent à discuter. Meï regarda l'école. Que faire ? Devait-elle laisser Cristal règler seul le problème ou l'aider ?

    Après tout, peut être qu'ils voulaient simplement qu'elle leur donne à manger, comme l'avait fait une fois un jeune homme étrange. Elle décida de ne pas s'en mêler. Elle s'engagea sur les pavés qui menaient au grand portail du lycée. Le Lycée [nom du lycée]. Elle jeta un coup d'œil à travers les bateaux du portail. Une cour immense avec des bancs en bois blanc et des arbres de toutes les couleurs d'automne se dressait devant un énorme bâtiment de marbre. Un petit escalier menait à la porte que Meï supposa être la principale, des parterres de fleurs contournaient le bâtiment, et elle vit même une petite fontaine. 

    *peut être que ce n'est pas si terrible d'entrer à l'école.* se dit elle. 

    Elle fit demi tour pour retourner au camping. Les feuilles tournaient, et il faisait chaud dans l'orage qui se préparait. De gros nuages noirs cachaient presque le soleil de midi. Elle vit au loin son camping-car au milieu de tout les autres, et elle couru en sentant la bonne odeur de ratatouille qui s'en échappait.

    Elle arriva chez elle en claquant la porte. Mais se stoppa soudainement en voyant l'aire grave de sa mère.

    «-Tu es encore sortie sans ma permission ! La gronda celle-ci. J'exige des explications !

    -Mais mère...

    -Silence !»

    Meï se tue, sa mère était furieuse. Elles remangèrent en silence. Lorsque le repas fut terminé. Le tonnerre gronda et des éclaires se jettairent sur le sol en brûlent quelques bruns d'herbe. La pluie ruisselakt sur les fenetre du camoibg car, et les nuages etaient tellement epais quon pourrait croire quil faisait nuit. La tempête faisait rage. Les campeurs voisins rentrèrent précipitamment leurs chaises et tables à l'abri  pour ensuite se renfermer dans leur camping car.

    Soudain un cri assourdissant se fit entendre. Meï tourna la tête vers la fenetre, d'ou elle voyait une colline un peu plus loin, sur lequel se dressait un manoir qui semblait abandonné.

    «Que se passe-t-il encore ? Lâcha sa mère, agacée. Je vais voir, Meï, ne sort pas !»

    Elle pris son manto et une écharpe et sortit dehors. Meï monta sur le toit par la lucarne. Et ce qu'elle vit de loin la choqua, la silhouette d'une jeune fille de son âge avec une robe blanche. Entrain de se débattre et des hommes habillés en noir la plaquer au sol. Ils prirent quelque chose comme une piqure qu'ils semblairent planter das la peau de la jeune fille qui s'embla s'évanouir. Un détaille frappa soudainement Meï.

    La fille avait une rose blanche sur son œil droit...

    Meï regarda sa mère dehors. Elle risquait de la fâcher, mais.... Cristal se faisait maltraiter ! Elle ne trouvait plus de mots pour décrire se qu'elle voyait. Elle pris son K-Way et remonta sur le toit. Comment descendre ? Elle s'agrippa a la barre du porte-vélos, et se glissa dessous. Elle rampa, se salissant de boue, et remonta, la figure dans un tas de feuille qui ne tarda pas à s'envoler. Elle couru vers la forêt et retint un gémissement en entendant l'appel de sa mère.

    « - Melinda ! Ou est tu ? »

    Celle ci contourna un arbre, et tenta de voir le bâtiment violet où se situait Cristal quand elle s'était évanouie. Une feuille d'érable viletant près d'elle la fit sursauter, mais elle continua sa route. Le bâtiment était très loin et elle dû descendre dans la ville.

    Un détail la frappa soudainement. Elle ne savait pas par où passer ! Elle regarda autour d'elle et continua malgré la peur qui lui nouait le ventre. Elle réfléchie quelques instants. Cristal arrivait toujours à filer par un coin de la rue ou un autre, quelque soit le couleurs de ces cheveux ou la position de sa rose.

    *C'est pas le moment de penser à l'illogicité de son corps, je dois la sauver !*

    Elle courut vers une librairie, mais un homme en noir lui barra le passage. Elle fit volte face en courant, et se précipita dans une ruelle sombre. Des chiens aboyèrent, elle sortit à reculons de la ruelle, se cogna dans une poubelle. 

    *je ne peux pas arrêter la*. 

    Elle courut vers un carrefour où la lumière aveuglante d'une voiture tardive lui piqua les yeux. Quand la voiture eu la très bonne idée de contourner le rond point, Meï vit que trois hommes en noirs s'approchaient. Elle sauta sur le rond point, regarda à droite, gauche, droite, gauche... 

    *c'est bon*

    elle s'élança sur le goudron froid, le tonnerre gronda, et elle s'étala de tout son long dans l'herbe haute mouillée. En semant les hommes en noir, elle avait perdu Cristal. Et elle se redit compte que elle était maintenant perdue elle même. *Calme toi...* Elle fouilla dans ses poches avant de vraiment paniquer:

    Elle avait perdu Cristal;

    Elle ne savais pas où elle était ni comment rentrer chez elle;

    Les hommes en noir étaient surement à sa recherche maintenant qu'ils l'avait vue;

    Et elle oublié son portable !

    *Qu'est-ce que je vais faire... ?* Elle s'assit sur le sol en posant ses mains sur sa tête.

    Meï se redressa dix minutes plus tard. *Je vais y arriver... Je dois le faire !* Elle prit son courage à deux mains et s'élança dans l'allée en essayant de reconnaitre les rues.

    Meï inspira et jeta un coup d'œil derrière elle. Les hommes en noirs tenaient un laser paralysant à la main. Meï se tapit sous les herbes hautes, et rampa jusque devant un ruisseau. Comment pouvait elle traverser ? Elle ramassa un bout de bois, mais celui ci ce cassa sous la forte pluie. La route était un petit peu plus haute que le champ d'herbe. Peut être qu'en courant le dos penché elle pourrait s'enfuir ? Elle replia les genoux sous elle, et attendis que les hommes en noirs fassent quelque chose. *j'en ai marre* se dit elle. Elle entendit le grondement furieux d'une voiture et saisit sa chance. Elle couru le plus vite possible, le plus loin possible et le plus discrètement possible jusqu'à ce qu'elle ne voit plus le rond point.

    Elle entendit soudainement un bruit bizarre comme si quelqu'un trainait un bout de métal ou autre chose par terre... Elle se tapis en voyant un autre homme en noir qui tirait une espèce de grosse arme. *Qu'est-ce que c'est que ça ?!* Un autre homme l'attendait.

    «- Ce flingue marche plus... Il s'est fait bousillé par le problème d'hier. Vous avez réussi de votre côté ? Demanda l'homme qui tirait l'arme

    -Ouais, on a injecté le liquide avec succès, mais je suis pas sûre que quand il y a avait écrit dans le livre qui aurait deux gosses ça voulait parler de la double-face de la gamine... Répondit l'autre. Il fronça les sourcils en regardant autour de lui avant de continuer. Il faudra d'autres chaines, celle qu'on nous a passés sont rouillées...»

    Cristal avait donc bien été kidnappé. Meï réfléchie à toute vitesse.

    Mais qu'elle était cette histoire de livre ? Meï traversa la route a pas de loups, et remonta une pente en direction des lumières de la ville. Elle couru aussi vite qu'elle le pu, et suivant son instinct, tourna à droite. Elle fut un instant aveuglé par les lampadaires, puis continua son chemin tout en cherchant des indices. Elle trébucha sur une poubelle. *non, c'est pas vrai !* Elle était revenue au point de départ !!! Elle fit demi tour, mais quand elle entendit les voix des kidnappeurs, elle fit volte face et se cacha sous la poubelle. Elle retint son souffle et ferma fort les yeux. Quand ils furent passé elle respira un bon coup, puis repartit dans le sens inverse. 

    *Où sont-ils partis ? Ils sont passé là il y a cinq secondes !*

    Elle chercha leur trace dans la boue, mais la pluie forte les avait effacé. Puis levant la tête, elle constata que le soleil s'était couché. Elle tomba à genou et sentit les larmes couler. Elle était perdu, et avait risqué sa vie pour une fille qui vivait ce qui se passait quasiment tout les jours. Mais son instinct lui disait de la sauver. Cette fille était spéciale. Elle se releva, chancelante, et fit quelques pas en direction d'une ruelle plus vaste que celle où elle se trouvait.

    Elle sentait que la nuit tombait et elle avait froid... Très froid... Elle courue droit devant elle, espérant se retrouver près du camping car. Elle sentit que ses jambes allaient lâcher quand soudain elle remarqua une colline. Pleine d'espoir, elle gravit la pente à toute allure. Mais une fois en haut elle s'arrêta nette. Elle était devant le manoir violet de Cristal. Elle savait qu'elle était surement loin, mais avec un peu d chance elle trouverai un indice ou bien quelque chose à manger. Elle rentra dans le bâtiment. Il était sombre. Les murs étaient recouverts d'une tapisserie rose avec de vieux motifs de fleur et de chandeliers dont les bougies avaient l'aire d'être rarement utilisées. Le parquet était en bois foncé avec un grand tapis couleur violette à certains endroits. Le sol était poussiéreux et des courants d'aire passaient par les vitres de certaines fenêtres. Meï s'avança dans l'obscurité... et se figea sur place. De longs filets de sang recouvraient certaines parties du sol ou servaient d'encre sur les murs, on pouvait lire: "Ombre", "Terreur", "Tu t'es perdu ?", "Ne pard pas", "Reste", "Assiez toi" et "Mort"... Une porte était entre ouverte. Meï ne pris pas le risque de voir ce qu'il se cachait derrière et monta par l'escalier. Elle ouvrit la porte du fond. C'était une chambre. Il y avait un meuble sur lequel était posé un vase de roses blanches dont les tiges étaient encore pleines d'épine, de très grosses ronces blanches également et un très beau lit à baldaquin sur lequel était pausé un livre couleur jasmin sans titre avec des gravures doré et un gros cristal couleur amétiste en pleins milieux de la première de couverture. Des petits cristaux rose, blanc, lilas et mauves flottaient en lévitation au dessus de l'oreillé. Meï se coucha dans le lit et vue d'autres inscriptions sur les murs: "Solitude", "Sang, "Liberté" et "Corps". Meï tourna la tête vers le mur auquel était collé le dossier du lit. Un autre mot y était gravé en gros: "Esprit". Meï remarqua qu'il y avait également une grande pendule il y avait écrit "TEMPS" en lettres dorées. l'horloge indiquait minuit.

    Meï soupira. Soudain, elle entendit un hurlement déchirant dehors, sursauta, et en calamnt son coeur qui nattait a 100 a l'heure chercha vainement une fenêtre pour voir ce qui ce passait. Elle sauta sur place en tentant de voir par une lucarne du plafond, mais celui ci était trop haut. Elle sortit par la porte, des grincements se firent entendre, et le diaphragme de Meï se contracta. Elle se mis un coup de poing dedans, et essaya d'oublier sa peur. Malgré tout, elle sentit ses yeux innocents se remplir de larmes froides et inaccueillante. Elle releva soudainement la tête, et déterminée, fronça les sourcils. Elle chassa les gouttes d'eau de ses paupières d'un geste nonchalant, et descendit prudemment les escaliers. Elle entendit dit de nouveau un cri, ce qui l'a fit sursauter. Elle se focalisa sur ses pieds, mais malgré sa concentration, sa fatigue refit le dessus, elle trébucha et dévala les escaliers sur le postérieur. L'escalier était courbé, cela n'arrangeait point sa chute. Elle ferma les yeux sonnée, quand elle se cogna dans la rambarde cassée. Elle s'écroula par terre après sa longue chute. Elle rouvrit le yeux, et étonnée, les leva. Des jambes habillées de noir se tenaient devant elle. Elle releva la tête en sachant ce qui allait l'attendre. Les hommes en noirs l'avaient retrouvé. L'homme qui l'a surplombait esquissa un sourire tellement grand que Meï le perçu derrière sa capuche sombre. L'homme hurla quelque chose, puis un autre attrapa Meï par le bras. Il pris un couteau, mais quand il l'approcha de Meï, celle ci usa des ses forces pour se débattre. Le couteau entailla non profondément la chair de l'homme entre le pouce et l'index. Elle remarqua qu'elle l'avait bien touché car, même avec son gant épais, l'homme saignait.

    Il poussa un grognement en la lâchant. Meï saisit sa chance de filer et décampa avant de se stopper nette. D'autres hommes en noir l'attendaient à la sortie. 

    *Ils doivent penser que je me bats aussi...*

    Elle fit volt face et fonça sur le plus vite possible vers l'escalier, espérant les semer. Elle monta quatre à quatre les marches tandis que les hommes la poursuivaient. Elle sauta le deuxième étage pour aller vers le troisième qui se trouvait être le toit. Là haut le temps sembla soudainement comme suspendu les tuiles étaient cassées et Meï tandis la main vers la lune qui était pleine et argentée-blanche. Elle se mit sur la pointe des pieds. Plus elle levait la main haut, plus elle avait l'impression de se rapprocher de l'astre. Mais ses jambes lâchèrent sous l'effort et la fatigue et le temps retomba.

    Meï gémit. Elle était fichue ! Elle regarda au loin... Puis une petite voix lui souffla qu'il n'était pas trop tard. Meï alla vers un bord du toit qui était totalement cassé et s'élança dans le vide tandis que les hommes hurlaient elle atterrit sur une toiture, un peu plus bas et dérapa elle atterrit sur le sol avant de se relever.

    Elle monta avec difficultés sur le rebord d'une fenêtre, et regarda au loin. Cinq hommes traînaient Cristal par terre vers un espece d'hélico, tandis que d'autres tenaient une grosse clé à molette et ressaieraient quelque chose sur l'hélico. Si elle courait assez vite peut être que Meï pourrait la rejoindre... Elle entendit les hommes sortir, et elle contourna le mur, stressée - elle l'avouait - tandis qu'ils maugréaient dans leur barbe.

    «- Cette fille va nous causer des problèmes. Je pense que c'est elle la deuxième face, pas le deuxième pouvoir de l'orpheline.»

    Meï ne savais absolument pas de quoi ils parlaient. Elle s'accroupie dans les mauvaises herbes du manoir, puis ferma les yeux en attendant que les hommes partent. mais au contraire, il partirent explorer le manoir. Meï se souvint tout à coup du livre avec les cristaux flottants. Il devait être important pour Cristal. L'instinct de Meï lui dicta de protèger ce livre. Elle couru vers l'arrière de.la maison en cherchant une deuxième issue, une porte arrière. Malheureusement, elle n'en trouva pas. Mais elle ne se découragea pas. Elle pris une inspiration profonde, puis retourna vers l'avant du manoir. Celui ci se trouvait sur une haute colline, et Meï pouvait toujours voir Cristal se faire traîner. Elle devait agir vite. Elle se glissa dans l'ombre de la porte, puis attendit un instant avant de monter les escaliers. Soudain, elle étendit les escaliers craquer, et elle se figea. Elle entendit les hommes ricaner, puis ils arrivèrent derrière elle. Elle lança un bout de bois qui devait être anciennement un bout d'escalier, ce qui les ralentit, puis elle couru dans une salle. Ce n'était pas la chambre de Cristal. Elle couru dans la salle en face, et soulagée de découvrir la chambre de la jeune fille, elle récupéra le livre et sortit par l'encadrement de la fenêtre. Elle sauta avec prudence et fit un roulé boulé dans la bouillante. elle creusa du mieux qu'elle le pu, et enterra le livre. elle planta un trèfle par dessus, mais celui ci retomba. Puis les hommes en noirs arrivèrent et quand Meï tenta de descendre la colline, les hommes la ratrapèrent et la prirent par le cou. Étouffée, Meï essaya d'hurler, mais les hommes lui couvrirent la bouche de leurs mains poisseuses, et Meï se débatit avec les dernières forces qui lui restait. Mais les hommes étaient au nombre de trois, et Meï fut vite dépassé. Elle retomba inerte,

    *Pourvue qu'elle s'en sorte...*.

     


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